La planète sera probablement au moins 3°C plus chaude en 2100 qu’à l’époque de la création même si un mouvement instantané et extrême est effectué (Tollefson 2020). Le réchauffement climatique est donc un obstacle déterminant de nos propres occasions (la perte de biodiversité est tout aussi poussée). Les scénarios du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) fournissent une modélisation sophistiquée des relations complexes entre l’exercice humain et le climat. Mais, leur modélisation de résultats spatiaux hétérogènes ainsi que des marges multiples affectées par cette tendance reste assez simpliste (Cruz et Rossi-Hansberg 2021a, 2021b). En abordant le numéro d’Oswald et Stern (2019) et en suivant les derniers efforts comme le numéro spécial du journal du plan financier (Azmat et al. 2020), nous avons maintenant rassemblé cinq articles dans un nouveau problème unique du Journal of Financial Geography (JoEG) qui contribuent à remédier à ces points faibles et traitent des aspects importants de deux styles principaux de la géographie financière du changement climatique.1 Premièrement, le changement climatique entraîne des effets hétérogènes dans l’espace. À leur tour, certaines régions du monde perdront plus de population et de production par habitant que les autres, et certaines pourraient même s’en tirer beaucoup mieux par conséquent. Plusieurs articles sur ce problème unique enregistrent cette hétérogénéité à une échelle spatiale fine. Par exemple, Shape 1 rapporte le changement de chaleur prévu à partir de l’augmentation de 1°C de la chaleur globale dans une qualité de 1° par 1° pour le monde entier autour de 2200.2 L’hétérogénéité qui en résulte est frappante. Deuxièmement, les humains (ainsi que d’autres variétés) devront s’adapter pour vivre. Les marges des mesures pour ralentir le réchauffement climatique consistent à créer des habitudes d’utilisation et des procédés de production moins intenses en dioxyde de carbone et en méthane. Un certain nombre de documents dans ce problème particulier mettent l’accent sur l’adaptation via la migration et la mobilité géographique. En particulier, les documents soulignent comment une flexibilité insuffisante pourrait contribuer à aggraver les dépenses socio-économiques du réchauffement climatique. Dans les premiers articles du numéro spécial, Conte, Desmet, Nagy et Rossi-Hansberg (2021a ; voir aussi Conte et al. 2021b) parlent de chacun des styles présentés précédemment, nous organisons donc cette colonne Vox en fonction de leur point de vue. Les auteurs présentent une conception quantitative puissante de développement spatial mettant en vedette, comme dans la fonction de pionnier de William Nordhaus (1993), les partenariats à double sens entre l’activité économique, les émissions de dioxyde de carbone et la chaleur. Il est important de noter que l’évaluation permet deux secteurs (agricole et non agricole) qui sont hétérogènement sensibles à la chaleur, ainsi qu’une très grande désagrégation spatiale – les auteurs fournissent à leur modèle des informations sur la population, la température et la productivité sectorielle dans un 1 ° par une résolution de 1° pour le monde entier, ainsi que des augmentations du transport de carbone et des températures mondiales qui collent à la situation du GIEC à forte intensité de dioxyde de carbone connue sous le nom de Voie de concentration représentative 8.5. Avec le modèle ainsi ajusté, ils l’ont laissé fonctionner pendant 200 ans pour quantifier les effets spatialement hétérogènes du réchauffement climatique sur la population, le PIB pour chaque habitant, ainsi que le mélange de création d’agriculture et de faibles productions agricoles. Ils s’inquiètent également du rôle de l’industrie et de la migration dans l’atténuation ou l’amplification des déficits induits par les changements environnementaux pour chaque unité spatiale de 1° x 1°. La première situation de Conte et al. (2021a) suppose que les frictions à la mobilité des populations et des biens sont continues dans le temps. Leur conception prédit que la Scandinavie, la Finlande, la Sibérie et le nord du Canada acquièrent des communautés et découvrent des augmentations de revenu pour chaque habitant, tandis que l’Afrique du Nord, la péninsule arabique, le nord de l’Inde, le Brésil et l’Amérique principale perdent les deux. La figure 2, qui reproduit la figure 6 dans leurs articles, examine le résultat du changement climatique sur la population attendue en 2200. L’agriculture deviendra spatialement beaucoup plus concentrée et changera en direction de l’Asie principale, de la Chine et du Canada. Ces scénarios impliquent des mouvements substantiels de populations à l’intérieur et à travers les nations, surtout si l’industrie est chère. Par conséquent, les obstacles à la flexibilité pourraient produire des transitions sensiblement moins efficaces.