Le jour où je me suis imaginé m’essayer à la chute libre fait partie de ces instants étranges qui vous marquent à vie : c’était en découvrant Point Break pour la première fois. Ce jour-là, devant mon écran, je me suis promis qu’un jour, saut en parachute je ferai moi aussi le grand saut de l’ange. Et vous savez quoi ? C’est précisément ce que j’ai fait récemment, en réalisant un saut à Grenoble. Bien sûr, depuis, tout mon entourage veut savoir comment c’était. Seulement, ce n’est pas facile à raconter. Et je comprends mieux aujourd’hui pourquoi j’ai eu autant de mal à dénicher des retours d’expérience sur cette activité. J’aurais tendance à dire comme tous les habitués : on ne peut comprendre qu’en le vivant soi-même. Mais je vais quand même essayer d’en dire un mot. S’il y a une chose qui m’a surpris, c’est que durant un tel saut, on n’a pas du tout l’impression de tomber. L’air est d’une certaine manière un fluide, sur lequel s’appuient les avions s’appuient pour évoluer. Durant un saut, on n’a donc à aucun moment l’impression de chute. On est poussé par un vent vertical, ce qui donne un peu l’impression d’être sur un coussin d’air. Ceci dit, les sensations sont tout de même grandioses. Mais elles sont finalement assez différentes de celles que j’avais imaginé. Ce qui domine, là-haut, ce n’est pas l’adrénaline : c’est le sentiment de plénitude ahurissant qui nous submerge. Tout du long, on se sent infiniment libre. Si vous prévoyez de faire un saut en parachute, c’est quelque chose qu’il vaut mieux savoir: plus que des sensations fortes, on y trouve plutôt le nirvana ! Voilà le site où j’ai trouvé mon saut en parachute. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de se jeter d’un avion en marche !